admin, Author at SAGC https://sagc-gn.com/author/admin/ SOCIETE AFRO GUINEENNE DE CONSULTING Sat, 28 Jan 2023 09:11:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.1 https://sagc-gn.com/wp-content/uploads/2022/01/cropped-LOGO-SAGCS-CONSULTATION-ISO-GUINEE-150x150.png admin, Author at SAGC https://sagc-gn.com/author/admin/ 32 32 Conférence sur la biodiversité : un appel en faveur de l’action par le biais des normes https://sagc-gn.com/2023/01/28/conference-sur-la-biodiversite-un-appel-en-faveur-de-laction-par-le-biais-des-normes/ https://sagc-gn.com/2023/01/28/conference-sur-la-biodiversite-un-appel-en-faveur-de-laction-par-le-biais-des-normes/#respond Sat, 28 Jan 2023 09:08:34 +0000 https://sagc-gn.com/?p=1407 La manifestation parallèle officielle de l’ISO donne une nouvelle impulsion aux normes pour la restauration des écosystèmes. Communiqué de presse Lors d’une manifestation organisée le 14 décembre 2022 à Montréal, Canada,…

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La manifestation parallèle officielle de l’ISO donne une nouvelle impulsion aux normes pour la restauration des écosystèmes.

Communiqué de presse

Lors d’une manifestation organisée le 14 décembre 2022 à Montréal, Canada, en marge de la 15e Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, des experts de premier plan en matière de biodiversité et de normalisation ont rappelé que les normes étaient un moyen pour le monde de mettre un terme à la dégradation de la nature et d’inverser cette tendance.

Cette manifestation parallèle, organisée par l’ISO, a été l’occasion de créer des synergies et de mettre en lumière ce qu’il convient de faire pour renforcer la stratégie de l’humanité pour un avenir plus favorable à la nature, ainsi que les solutions offertes par les normes pour s’attaquer aux principaux facteurs de dégradation de la nature. Cette séance s’inscrit dans le cadre de la participation de l’ISO à la COP15 sur deux semaines au cours desquelles le rôle des normes en tant que solutions pour la réhabilitation des écosystèmes naturels a été souligné.

La COP15 se poursuit cette semaine à Montréal, Canada, où les leaders mondiaux doivent s’accorder sur un nouveau Cadre mondial de la biodiversité pour la décennie à venir. Cette conférence a lieu à peine quelques semaines après la tenue de la COP27 qui a vu la question de l’action climatique faire la une des médias internationaux.

Il est temps de prendre des mesures d’urgence pour lutter contre la perte de biodiversité et ses effets dévastateurs en s’appuyant sur les normes. Selon Caroline Lhuillery, Manager du comité ISO sur la biodiversité (ISO/TC 331), « nous devons élaborer des Normes internationales rigoureuses, reconnues en tant que marques et symboles de qualité et de confiance. Alors même que ces normes sont en cours d’élaboration, le moment semble idéal pour que les parties prenantes et les experts et expertes du monde entier s’impliquent et influent sur notre avenir commun. »

Pour Laure Denos, Experte, Politiques scientifiques, UICN, la mise au point en ce moment même du Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020 illustre parfaitement toute l’importance des normes pour la préservation de la biodiversité et la durabilité environnementale. « Ce cadre devra être à la fois cohérent et comparable d’un pays à l’autre pour permettre la communication d’informations, ainsi qu’entre différents secteurs en vue d’une généralisation de cette pratique, mais aussi sur le long terme pour son suivi. Les normes sont indispensables pour étayer ces trois volets. »

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Bien que l’industrie et les entreprises aient potentiellement une incidence négative majeure sur les ressources issues de la biodiversité, celle-ci n’en reste pas moins une composante essentielle pour la pérennité des entreprises. En effet, si le secteur privé fait partie du problème, il fait également partie de la solution.

Tout comme pour les changements climatiques, les ressources et l’influence du secteur privé offrent d’importantes possibilités de contribuer de manière novatrice et efficace à la préservation de la biodiversité. « Les entreprises doivent intégrer dès à présent à leurs stratégies les Normes internationales relatives à la biodiversité », a affirmé David Álvarez García, Directeur général et fondateur d’ECOACSA, qui estime que le secteur privé peut apporter son expérience et son expertise afin d’établir des Normes internationales pour un monde meilleur.

Pour qu’une norme soit largement appliquée par les entreprises, partout dans le monde, les considérations du secteur privé doivent être prises en compte lors de son élaboration. Selon Emilio Tejedor, Directeur, Environnement et qualité, Iberdrola, lorsque les entreprises contribuent à l’élaboration des Normes internationales, elles sont alors en mesure d’en tirer parti. « Une fois établies, nous tirons également parti de ces normes en tant qu’utilisateurs et celles-ci contribuent aux solutions et aux objectifs mondiaux. J’aimerais que ce soit le cas pour la biodiversité, car cela serait bénéfique pour chacune et chacun », a-t-il déclaré.

Pour autant, si une norme sur la biodiversité doit séduire les entreprises, elle doit aussi, et avant tout, englober les communautés à l’échelon local. L’importance de leur rôle dans la réalisation des objectifs de préservation de la biodiversité ne saurait être sous-estimée. Prenez, par exemple, l’industrie de l’or en Inde.

L’importance des normes pour évaluer la pureté de l’or est bien ancrée dans la culture et l’éthique indiennes, explique Vinod Mathur, Animateur du groupe de travail de l’ISO/TC 331 sur la restauration, la conservation et la protection. « L’élaboration de normes pour l’action en faveur de la biodiversité à l’échelon local, et de normes pour promouvoir un impact majeur à l’échelon mondial doit reposer sur un même principe. » Selon lui, ce n’est qu’alors que l’action en faveur de la biodiversité pourra avoir un impact significatif et durable.

Les intervenants de la manifestation parallèle officielle de l’ISO ont appelé à agir d’urgence pour restaurer les écosystèmes dégradés. Plus que jamais, l’heure est à la collaboration mondiale pour accélérer la préservation de la Terre afin d’en faire une planète sur laquelle les conditions indispensables à la vie continueront d’être réunies à l’avenir. Les normes serviront de base à l’intégration d’actions concertées au cœur de nos stratégies, de nos décisions et de nos initiatives en faveur de la biodiversité.

Les personnes intéressées à contribuer à l’ISO/TC 331 sont invitées à prendre contact
avec le membre de l’ISO dans leur pays.

Orateurs :

  • Caroline Lhuillery, Manager de comité,  ISO/TC 331, Biodiversité
  • Laure Denos, Experte, Politiques scientifiques, UICN
  • Vinod Mathur, Animateur du groupe de travail de l’ISO/TC 331 sur la restauration, la conservation et la protection
  • David Álvarez García, Directeur général et fondateur, ECOACSA
  • Emilio Tejedor, Directeur, Environnement et qualité, Iberdrola

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Façonner ensemble l’avenir du commerce https://sagc-gn.com/2023/01/28/faconner-ensemble-lavenir-du-commerce/ https://sagc-gn.com/2023/01/28/faconner-ensemble-lavenir-du-commerce/#respond Sat, 28 Jan 2023 09:00:42 +0000 https://sagc-gn.com/?p=1405 L’ITC et l’ISO s’attachent à renforcer leurs liens au bénéfice des marchés mondiaux.  En ma qualité de Directeur du programme Commerce pour le développement (T4SD) du Centre du commerce international…

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L’ITC et l’ISO s’attachent à renforcer leurs liens au bénéfice des marchés mondiaux. 

En ma qualité de Directeur du programme Commerce pour le développement (T4SD) du Centre du commerce international (ITC), je suis intimement convaincu du pouvoir des partenariats. Prenez, par exemple, notre partenariat avec l’ISO. Pendant de nombreuses années, nous avons su tirer parti d’une collaboration fructueuse, visant à promouvoir le renforcement de la coopération dans le domaine du commerce afin de soutenir la compétitivité des pays en développement sur les marchés mondiaux. Notre action conjointe se veut une réponse à l’importance croissante du rôle joué par les Normes internationales en tant que mécanisme politique et en tant qu’instrument de marché à l’appui du commerce et du développement durable. 

Pour aboutir à des solutions dans un monde qui évolue rapidement, les partenariats s’avèrent essentiels. L’hétérogénéité des réglementations commerciales, qui d’ordinaire diffèrent d’une juridiction à l’autre, remet en question les règles établies en ce qui concerne la marche à suivre. Face aux pressions croissantes en matière de conformité à l’échelon mondial, cela engendre des difficultés ainsi qu’une certaine complexité, non sans conséquences pour les PME. 

Collaborer pour le bien 

La collaboration entre l’ITC et l’ISO couvre de nombreux domaines. Ainsi, récemment, nous avons travaillé avec l’ISO au référencement de ses normes relatives au cacao durable et traçable sur le portail Standards Map de l’ITC. Ce dernier permet de centraliser un large éventail d’initiatives volontaires en faveur de la durabilité (à savoir, des normes et des codes de conduites) couvrant divers critères environnementaux et sociétaux. Les plus connues sont notamment les labels Rainforest Alliance et Fairtrade. À ce jour, avec plus de 300 initiatives référencées, notre Standards Map est consultée par plus d’un demi-million de personnes chaque année. 

Cette Standards Map permet de comparer différentes normes en fonction de critères très précis. Ainsi, un exportateur de café ou de cacao qui souhaiterait obtenir des informations sur une norme donnée peut consulter la Standards Map pour en savoir plus sur les conditions à remplir en vue d’une certification au sein de son pays.  

Notre partenariat dans le cadre de l’initiative sur le cacao a été particulièrement fructueux, et si nous pouvions collaborer de la même manière sur d’autres normes clés en matière de durabilité, ce serait formidable. D’autres partenariats clés avec l’ISO portent sur la question des femmes et du commerce ainsi que des normes qualité, et l’ITC gère également une Académie du commerce pour les PME qui propose du matériel et des cours de formation en ligne sur le commerce et l’accès au marché.  

Nouvelles tendances en matière de réglementation 

Jusqu’à présent, les marques et les détaillants se sont appuyés sur diverses normes d’application volontaire pour s’approvisionner en marchandises, qu’il s’agisse de textiles et de vêtements, de produits agricoles ou électroniques, ou encore de jouets. Ils tiennent en effet à s’assurer que les produits qu’ils se procurent auprès de fournisseurs de pays en développement sont durables sur le plan environnemental et responsables sur le plan sociétal. Ces réglementations échappent généralement au droit national et international, si bien que des cadres volontaires ont vu le jour en lieu et place afin de veiller au respect de pratiques durables tout au long de la chaîne d’approvisionnement. 

Dans le contexte climatique actuel, les gouvernements, en particulier au sein de l’Union européenne, se tournent vers un système européen obligatoire de diligence raisonnable en ce qui concerne les chaînes d’approvisionnement. Mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. Cette législation, qui devrait être promulgué d’ici 2024/2025, aura des répercussions en termes de conformité et entraînera donc une charge supplémentaire pour les exportateurs, en particulier ceux des pays en développement, lesquels devront se conformer à ces pratiques de durabilité pour être en mesure d’exporter vers différents marchés. Et si les PME sont généralement conscientes qu’il leur faut prendre le « virage vert », elles n’ont bien souvent ni le savoir-faire technique, ni les moyens financiers pour y parvenir.  

L’ISO, une référence internationale 

Afin de s’assurer que le respect de la législation et des réglementations en vigueur ne constitue pas un obstacle au commerce, nous encourageons une application élargie des Normes internationales à l’échelon mondial. Reconnues partout dans le monde pour leur caractère neutre, leur rigueur et leur large acceptation par les différents acteurs du marché, les normes ISO sont essentielles au bon déroulement des exportations. Elles sont en outre un excellent outil pour le transfert des connaissances et aident les pays en développement à combler leurs lacunes en termes de compétences tout en facilitant leur intégration au sein de l’économie mondiale.  

L’ITC s’efforce d’aligner sur les réglementations futures les initiatives volontaires de durabilité référencées sur sa plateforme Standards Map, et l’intégration de normes ISO pertinentes sur cette plateforme ne peut qu’améliorer les choses. Plus important encore, lorsque de nouvelles législations voient le jour, nous devons être en mesure d’aider les fournisseurs à se conformer de manière rentable aux normes et aux réglementations en vigueur en matière de durabilité.  

La réussite d’une telle entreprise repose en grande partie sur les liens que nous tissons avec des organisations partageant nos valeurs, car ceux-ci contribuent à élargir le champ des possibles. Tout partenariat à des fins précises permet de résoudre un problème de fond, à savoir que nous ne pouvons pas faire cavalier seul. Il nous faut identifier nos points forts, puis travailler avec des partenaires tels que l’ISO pour être en mesure d’en tirer parti mutuellement ainsi que sur le plan stratégique.  

Il existe de nombreuses opportunités de collaboration supplémentaires entre l’ISO et l’ITC, notamment en vue d’aider les entreprises des pays en développement à mettre à profit les possibilités offertes par le commerce durable. En tirant parti des normes ISO, nous pouvons aider des millions d’entreprises à répondre aux exigences de leurs clients. Ce n’est qu’à cette condition qu’un accès véritablement mondial au marché sera possible. 

[Les normes sur le cacao]  

En réponse à la demande en faveur de chaînes d’approvisionnement plus respectueuses de l’environnement et des droits de l’homme, les marchés du cacao ont vu un rapide essor des normes d’application volontaire relatives au cacao. Pour les acheteurs, le fait de pouvoir s’approvisionner en cacao en s’appuyant sur des normes de commerce équitable marque une étape importante sur la voie de la durabilité.  

Publiée en 2019, la série de normes ISO 34101 pour un cacao durable et traçable se veut un outil pour soutenir les producteurs qui aspirent à la prospérité et à la durabilité. Les parties 1, 2 et 3 sont désormais répertoriées sur le portail Standards Map de l’ITC.  

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Davos 2023 : relever les défis systémiques grâce aux normes https://sagc-gn.com/2023/01/28/davos-2023-relever-les-defis-systemiques-grace-aux-normes/ https://sagc-gn.com/2023/01/28/davos-2023-relever-les-defis-systemiques-grace-aux-normes/#respond Sat, 28 Jan 2023 08:58:25 +0000 https://sagc-gn.com/?p=1402 L’ISO offre des solutions pour relever les défis mondiaux, notamment l’atténuation des risques liés aux changements climatiques. L’ISO prend activement part à la Réunion annuelle 2023 du Forum économique mondial…

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L’ISO offre des solutions pour relever les défis mondiaux, notamment l’atténuation des risques liés aux changements climatiques.

L’ISO prend activement part à la Réunion annuelle 2023 du Forum économique mondial (WEF), organisée à Davos du 16 au 20 janvier 2023. Cette Réunion annuelle se veut une plateforme pour engager un dialogue constructif, inscrit dans une perspective d’avenir, et aboutir à des solutions au travers de la coopération public-privé.

Le Secrétaire général de l’ISO, Sergio Mujica, et le Secrétaire général adjoint de l’ISO, Silvio Dulinsky, participent activement à de nombreuses séances au cours desquelles le rôle des Normes internationales en tant que solutions pour relever les défis mondiaux est abordé. Dans un contexte marqué par de nombreuses crises concomitantes, les changements climatiques représentent l’une des menaces les plus sérieuses. Cette année, l’un des grands défis de la crise climatique sera sans nul doute lié au processus de décarbonation des industries et à la transition énergétique.

Le forum de Davos, axé cette année sur « la coopération dans un monde fragmenté », réunit des chefs de gouvernement, des leaders du monde de l’entreprise ainsi que des représentants de la société civile dans l’optique de discuter de l’état du monde ainsi que des priorités pour l’année à venir. Ces priorités, reflet de l’examen annuel des risques mondiaux mené par le WEF dans le cadre de son Rapport sur les risques mondiaux 2023 publié récemment, occupent cette année une place prépondérante dans l’ordre du jour du forum de Davos.

La collaboration est au cœur des activités de l’ISO. Nous avons toujours privilégié une approche inclusive de l’élaboration et de la rédaction des normes. Cela se traduit par une démarche permettant de transcender les frontières nationales tout en offrant des avantages économiques, environnementaux et sociétaux.

Le point de bascule

Publié avant la tenue de la Réunion annuelle du WEF, le Rapport sur les risques mondiaux 2023 examine certains des risques les plus sérieux auxquels nous pourrions être confrontés au cours de la prochaine décennie. Le point de bascule pour certains des risques figurant dans la 18e édition du rapport du WEF semble désormais proche. Il est donc temps d’agir collectivement, avec détermination et dans une perspective à long terme, afin de tracer la voie vers un monde plus favorable, plus inclusif et plus stable.

Comme le soulignent les auteurs de ce rapport, « les organisations internationales continueront de jouer un rôle essentiel dans la préparation à l’échelon mondial ».  De fait, « la redynamisation des organisations et des processus multilatéraux est essentielle pour l’avenir de la préparation aux risques mondiaux et la gestion de ces derniers. »

Les risques climatiques et environnementaux, auxquels nous sommes potentiellement le moins préparés, sont au cœur de la perception des risques mondiaux pour la décennie à venir. Selon le rapport du WEF, les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses meurtrières qui bouleversent la vie de milliers de personnes, de l’Ouest américain à la Chine centrale en passant par le sud de l’Europe, pourraient n’être que les prémices de ce que nous réservent les années à venir.

Il est temps d’agir 

Le Rapport sur les risques mondiaux 2023 affirme que, face aux menaces les plus sérieuses à long terme, la fenêtre d’action se referme rapidement et qu’il nous faut agir collectivement et de manière concertée. Une coopération plus efficace en matière d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à ces derniers sera essentielle au cours de la décennie à venir pour limiter le réchauffement de la planète et éviter un effondrement écologique.

À ce jour, avec plus de 24 000 normes publiées, les contributions de l’ISO face à ces défis sont déjà nombreuses. Les Normes internationales sous-tendent une approche mondiale commune en matière de développement durable, notamment en ce qui concerne l’adaptation au climat et à l’atténuation des changements climatiques, la finance durable, le commerce, ainsi que les nombreux bénéfices environnementaux et sociétaux pour les communautés du monde entier.

Le Secrétaire général de l’ISO a déclaré : « La collaboration est au cœur des activités de l’ISO. Nous avons toujours privilégié une approche inclusive de l’élaboration et de la rédaction des normes. Cela se traduit par une démarche permettant de transcender les frontières nationales tout en offrant des avantages économiques, environnementaux et sociétaux. »

Dans un monde fragmenté, où la coopération nous mènera-t-elle ? L’édition 2023 du forum de Davos nous rappelle que l’optimisme est toujours de mise. La Réunion annuelle du WEF rassemble des parties qui n’ont d’autre choix que de se rapprocher pour un avenir meilleur. Elle est aussi un appel universel à l’action, exigeant des mesures applicables à différentes parties prenantes pour un changement réel et durable. 

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Logistique : objectif zéro émission nette https://sagc-gn.com/2023/01/28/logistique-objectif-zero-emission-nette/ https://sagc-gn.com/2023/01/28/logistique-objectif-zero-emission-nette/#respond Sat, 28 Jan 2023 08:56:10 +0000 https://sagc-gn.com/?p=1398 Économie-Durabilité Le transport de marchandises partout dans le monde est une activité à forte intensité de carbone. Des recommandations lancées à Davos contribueront grandement à mettre le fret sur la…

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Économie-Durabilité

Le transport de marchandises partout dans le monde est une activité à forte intensité de carbone. Des recommandations lancées à Davos contribueront grandement à mettre le fret sur la bonne voie.

À l’occasion de la Réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) tenue en janvier 2023, de nouvelles recommandations visant à soutenir le secteur de la logistique dans sa démarche en faveur de l’objectif de zéro émission nette ont été lancées. Les participants au forum de Davos ont pu découvrir comment il sera possible pour les entreprises de mieux comprendre et suivre leurs émissions imputables à la logistique. Ces recommandations, publiées conjointement par le Smart Freight Centre (SFC) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), visent à aider les entreprises dans la mise en œuvre de leurs stratégies de décarbonation. 

Cette nouvelle publication met en avant l’utilité et les avantages d’ISO 14083, une Norme internationale particulièrement attendue qui proposera la toute première méthodologie universelle pour la comptabilisation des émissions du secteur de la logistique. Cette norme, appelée à changer la donne de l’action en faveur du climat, participera à soutenir les efforts mis en œuvre par ce secteur au niveau mondial pour réduire ses émissions de carbone. 

Responsable d’un peu plus du tiers des émissions de dioxyde de carbone (CO2), le secteur du transport et de la logistique est le premier secteur émetteur dans de nombreux pays développés. Et cette part ne cesse de croître. Ainsi, en 2021, le secteur du transport représentait 7,7 gigatonnes (Gt) de CO2, soit une augmentation de 8 % depuis la levée des mesures visant à lutter contre la pandémie. Aujourd’hui, les émissions annuelles totales de CO2 dans le monde s’élèvent à près de 35 Gt.  

Or, un secteur contribuant de manière aussi importante aux émissions mondiales est appelé à jouer un rôle crucial dans la transition vers un avenir décarboné, ainsi que dans l’adaptation aux effets des changements climatiques. Pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction à zéro des émissions, le secteur du transport doit réduire ses émissions d’environ 20 % pour passer sous la barre des 6 Gt à l’horizon 2030, et ce, en tenant compte des prévisions de croissance de la demande en ce qui concerne le commerce mondial. 

Le secteur du transport entend clairement jouer un rôle de premier plan pour une transition équitable, saine et résiliente vers un monde décarboné. Nous avons la possibilité de sortir de l’impasse et il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons concrétiser nos ambitions climatiques. La publication de ces recommandations, intitulées End-to-End GHG Reporting of Logistics Operations, contribue à créer une dynamique nouvelle et suscite un regain d’optimisme à cet égard. 

Le transport de marchandises joue un rôle important dans notre économie mondiale. 

Décarbonation : combler les lacunes 

Le transport de marchandises, en particulier, joue un rôle important dans notre économie mondiale. Des milliards de tonnes de marchandises sont transportées chaque année dans le monde entier, que ce soit par camion ou par voie aérienne, maritime ou ferroviaire. Selon les chercheurs de l’initiative sur les chaînes d’approvisionnement du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le fret est responsable de près de 8 % des émissions mondiales de GES. Si l’on ajoute à cela les opérations d’entreposage, ce chiffre grimpe à 11 %.  

Chaque année, le transport de milliards de tonnes de marchandises entraîne une consommation énergétique faramineuse et d’importants rejets de CO2 dans l’atmosphère. Si rien n’est fait pour changer les choses, les émissions de CO2 imputables au fret augmenteront, mais il est peu probable que ce scénario se produise. En effet, ce secteur s’attaque déjà de front à son empreinte carbone, et les normes jouent un rôle clé dans cette démarche. Des données récentes révèlent qu’un certain nombre de pays cherchent à réduire leurs émissions de carbone. En fait, de nombreux transitaires et sociétés de transport visent un objectif de zéro émission nette d’ici 2050, voire avant.  

Il sera indispensable de suivre les émissions de carbone lors de la production et du commerce des biens et services, mais aussi de faire le point sur les progrès réalisés en termes de réduction de ces émissions. Dans cette optique, différentes approches ont déjà été mises au point pour quantifier les émissions de CO2 des biens et des activités économiques. 

Comprendre d’où proviennent les émissions est la première étape pour gérer ces dernières. 

Des trajets plus propres 

Dès lors, deux questions se posent : que fait le secteur du fret pour suivre le mouvement, et quel rôle les Normes internationales sont-elles appelées à jouer ? Le point de départ de cette démarche repose sur l’efficacité et la volonté de réduire son impact sur l’environnement. Comme pour toute chose, comprendre d’où proviennent les émissions et établir une base de référence détaillée des émissions de CO2 est une étape fondamentale pour gérer ces émissions.  

Les coalitions axées sur la chaîne d’approvisionnement – couvrant plusieurs modes de transport – contribuent à simplifier les choses en permettant aux expéditeurs de participer aux efforts de décarbonation. Il existe déjà des exemples de ces efforts de collaboration. Prenez, notamment, le Smart Freight Centre (SFC). Afin d’aider les multinationales à surveiller, déclarer et en fin de compte réduire leurs émissions de CO2, le SFC a créé le cadre du Conseil mondial des émissions logistiques (GLEC). Plus d’une centaine de multinationales s’appuient sur le cadre du GLEC pour la divulgation de leurs émissions logistiques, et ce cadre est un élément central d’une norme ISO en préparation.  

Des mesures audacieuses sont indispensables si l’on entend réduire davantage les émissions liées au commerce.

Une mission rendue possible 

Pour Sophie Punte, fondatrice du SFC, l’élaboration d’une norme ISO est une étape essentielle pour renforcer la crédibilité de la méthodologie du GLEC et favoriser son acceptation à l’échelon mondial ainsi qu’une application cohérente par les gouvernements, les investisseurs et les multinationales. Selon elle, « le cadre du GLEC – et bientôt la norme ISO 14083 – permettent de calculer et de déclarer de manière cohérente les émissions mondiales imputables à la logistique. Si l’on combine cela avec la technologie de la chaîne de blocs, le secteur pourrait connaître une révolution en matière de transparence. » 

ISO 14083 permettra d’intensifier les efforts collectifs. Elle fournira à ces acteurs un outil unique pour piloter l’action climatique, établir des politiques et des feuilles de route en vue de réduire les émissions et suivre les progrès. Élaborée dans le cadre d’un processus multipartite, cette norme ISO devrait être plus largement soutenue par les gouvernements du monde entier, ce qui permettra d’accroître l’alignement entre les entreprises et les gouvernements en termes de comptabilisation et de déclaration des émissions imputables à la logistique.  

Et ce n’est pas la seule bonne nouvelle. ISO 14083 couvrira à la fois le transport de passagers et le fret. Cela permettra de disposer de lignes directrices sectorielles communes pour le calcul et la déclaration des émissions du transport de marchandises et de la logistique. Afin de compléter les recommandations de la norme principale, une annexe fournira des lignes directrices sectorielles sur des questions telles que les catégories de navires, les valeurs d’intensité d’émission par défaut, mais aussi des exemples de calcul pour le transport fluvial.  

C’est pour le secteur une formidable occasion d’assurer l’harmonisation des pratiques sectorielles existantes par le biais d’une Norme internationale appelée à jouer un rôle essentiel en vue de plafonner les futures émissions de GES du secteur du transport. 

Des mesures audacieuses sont indispensables si l’on entend réduire davantage les émissions liées au commerce. En fin de compte, en proposant des méthodes de calcul comparatives fiables avec une couverture géographique suffisante, il sera possible d’aider les entreprises à transporter des marchandises de la manière la plus propre et la plus efficace possible, en privilégiant des transporteurs et des modes de transport économes en carburant, en déclarant les émissions et en identifiant les technologies et les stratégies les plus viables pour réduire les émissions. En attendant, n’oublions pas que l’emballage et le transport des marchandises jusqu’à notre porte contribuent également aux émissions de carbone. 

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